
La maison du capitaine Albert (1826-1875) est désignée lieu historique local pour son architecture et son association avec la famille Albert. Résidence vernaculaire néo-classique d'un étage et demi, elle présente des éléments traditionnels de ce style; sa volumétrie rectangulaire de trois baies d'un étage et demi, son toit à pignon latéral avec avant-toit en retour, son revêtement en bardeaux de bois avec planches cornières, sa lucarne à pignon central en façade avec fenêtre triangulaire et fenêtres de couleur de style néo-gothique, son entrée classique avec porte centrale, entablements, fenêtres latérales et imposte, sa symétrie des ouvertures. Dans les années 1970 une nouvelle fondation remplace celle en pierres de champs, elle fut déménagée du côté nord au côté sud de la rue des Robins. Polycarpe Albert travaille d’abord comme charpentier pour l’entreprise des Robin. En 1865, ce fils de pêcheur construisit son propre deux-mâts de 66 pieds, baptisé « La Providence ». Ce nouveau capitaine se lança alors dans le cabotage, transportant des marchandises entre le port de Caraquet et celui de Québec. Lors d’un voyage à Québec en 1877, il contracta la « picote » et en mourut. En 1898, « La Providence » était encore bien solide et naviguait toujours sur le fleuve Saint-Laurent.